Vu dans la presse

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**** Coupe du monde fronton 2020 oct 2013 LE Haillan ****
 



 
 
La coupe du monde fronton 2020 aura lieu du Dimanche 27 Octobre 2013 au samedi 2 Novembre 2013 :
 7 jours de compétition, 12 pays représentés, 4 disciplines, 150 bénévoles.
 
Le site officiel en ligne depuis le 14 septembre 2013 :
 
 
L'affiche officielle du graphiste Sarciat Ydan :
 
 
 
La "Coupe du Monde de Pelote basque - Fronton 2020" se tiendra pour la première fois en dehors du pays basque, dans une ville de la CUB : Le Haillan.

La Ville du Haillan, le club Les amis de la Pelote du Haillan, la Fédération Française de Pelote Basque, et la Fédération Internationale de Pelote Basque présenteront l'événement à l'occasion d'une conférence de presse prévue le samedi 20 avril 2013 au Haillan. Elle sera l’occasion de présenter les différents acteurs de cette Coupe du Monde Fronton 2020 et d’expliquer cet événement exceptionnel tourné vers l’olympisme.
    

C'est une chance unique et une première pour la Gironde d'accueillir une telle manifestation.
En avant première sera organisé une soirée "Esprit Coupe du monde 2020" le jeudi 20 juin à partir de 18 h 30 avec les meilleurs mondiaux et selectionnables français.



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La semaine du pays basque :


Comment réformer la pelote ?

Publié le 17/09/2013, dans Le pays en parle | par Pierre Lasterra
4 questions à Lilou Echeverria, président de la FFPB
 1. Quels sont les thèmes importants qui vont être abordés lors de ces Assises ?
« Les Assises sont organisées autour de quatre ateliers. Il y a l’atelier “Image et innovations” pour étudier le développement et la montée en puissance de la pelote basque ; l’atelier “Conseil des sages et le Comité des jeunes” ; l’atelier “Dimensions éducative, sociale et sanitaire”; et enfin l’atelier “Compétitions, réformes et lisibilité” pour la réorganisation des calendriers de championnats. Pour mener ce travail préparatoire, nous avons créé quatre groupes de cinq à six personnes. Au total, une trentaine de personnes ont travaillé sur la préparation de ces Assises, y compris des gens “extérieurs” car leur avis est précieux pour ceux qui sont dans la pelote au quotidien. Mais il ne s’agissait pas d’arriver avec toutes les réponses, bien au contraire. C’est simplement une base de travail pour se poser les bonnes questions. »
 2. L’organisation des calendriers de compétition revient souvent dans les discussions. Pourquoi est-ce un casse-tête ?
« C’est en partie dû à la multiplicité des spécialités, mais aussi à la qualité de certains joueurs, qui pratiquent plusieurs disciplines dans des calendriers qui se chevauchent. On peut alors arriver à des décisions douloureuses, où l’on empêche un champion de s’exprimer dans telle ou telle discipline. Et là toutes les questions sont imbriquées… Les règlements doivent-ils évoluer ? Si un même joueur peut participer à de trop nombreuses compétitions, cela peut-il lui poser des problèmes sanitaires (dopage, par exemple) ? Faut-il toujours que la Fédération arrange au maximum chaque joueur pour ses calendriers, ou bien est-ce à lui d’être mis en face de sa responsabilité quand il s’inscrit et connaît la cadence des parties ? Tout le monde n’est pas d’accord sur ce sujet. Mon avis, c’est que notre rôle est de faire jouer tout le monde, et donc d’être clair dans nos calendriers bien en amont, et de s’y tenir. Il faut donc mettre ensuite les gens face à leur responsabilité. Il ne s’agit pas d’empêcher, mais si on ne peut pas, on ne peut pas ! »
3. Faut-il sortir un peu plus du Pays Basque pour les épreuves les plus emblématiques ?
« Oui, je le crois. J’aimerais que les finales d’hiver, dites “internationales”, soient décentralisées à Paris, à Bordeaux, à Toulouse, à Brive… Il y a ensuite les finales d’été, dites “traditionnelles” ou culturelles, dont on a vu des parties magnifiques cet été au Pays Basque. En plus, je pense qu’on gagnera beaucoup en visibilité, notamment vis à vis de la presse, qui ne s’y retrouve pas toujours. »
 4 .Pensez-vous qu’il y a trop de spécialités différentes dans la pelote basque, et que cela empêche son développement ?
« Si je l’ai pensé un peu au début, je n’en suis plus du tout convaincu, notamment après les parties vues cet été. Je pense qu’on peut trouver un compromis entre nos disciplines dites “traditionnelles” et nos disciplines internationales. On peut avoir besoin des premières pour développer les secondes, cela peut être un bon levier d’action. Je prends un exemple : on a vu des grands champions de main nue place libre devenir de grands champions de main nue mur à gauche. La part de “lutte” qu’il y a dans un fronton a sûrement servi pour le mur à gauche. L’un peut être complémentaire de l’autre. Même raisonnement entre grand chistera et cesta punta. à nous de mettre tout cela bien ordre, et de savoir comment développer à la fois la Grande Semaine et les disciplines internationales. C’est un sujet important.”
 
 

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Didier Laduche, créateur de Xare
Publié le 23/09/2013 à 03:48

Didier Laduche et ses raquettes de xare. / Photo DDM, P. C.
Didier Laduche, originaire du Pays basque, est entraîneur de pelote basque à Paris. Il participait dimanche au tournoi de Blagnac de xare (prononcer «chalé»). Son originalité : fabriquer lui-même ses raquettes. «La raquette se fabrique avec le rejet d’un arbre (noisetier, châtaignier, osier), explique-t-il. On le coupe à une certaine période et on le courbe pour lui donner la forme d’une raquette. Puis on y tresse un cordage souple en coton. Je fabrique prioritairement des raquettes pour les jeunes dont je m’occupe et je leur apprends également à les confectionner. Du coup, on ne les voit quasiment jamais massacrer une raquette comme le font certains champions, montrant que l’objet n’a pour eux ni âme ni valeur. Quand un jeune a fabriqué sa raquette ou a vu son professeur la fabriquer, il la respecte et en prend soin.»
Mais Didier est aussi intarissable sur son sport : «La raquette de xare est courbée d’un côté interdisant le revers et le cordage s’assouplit avec le temps. Le jeu se fait donc en ambidextrie et demande une certaine maîtrise gestuelle pour gérer les effets et les trajectoires. D’où un rapport particulier avec son instrument, d’autant que ce n’est pas une spécialité où on frappe : on reçoit la pelote avant de la renvoyer. C’est une autre approche qui requiert un grand contrôle de la réception avec beaucoup de calme et de lucidité. Quand on est très énervé, on fait beaucoup de fautes. Les bons joueurs sont donc relâchés.»

 
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Pierre Péré, quatre fois champion de France de joko garbi, ancien conseiller pédagogique en EPS, était l’invité du centre Alexis-Peyret, le 10 octobre dernier.
Pelotari dans l’âme, il a retracé avec beaucoup de poésie et de pédagogie l’histoire de la pelote basque dans tous ses états, rendant un hommage tout particulier à ses anciens éducateurs et aux grandes figures qui ont donné leurs lettres de noblesse à la pelote basque, parmi lesquels Jean Urruty, Jean-Baptiste Aguer, Jean-Baptiste Harrambillet, Jean-Baptiste Garrat, Michel Berrogain, Charles Loustaudine, Pierre Barets, ou plus récemment Jean-Bernard Hourçourigaray et Waltari Agusti…

Éducateur et écrivain
À ses côtés, Christian Lagourgue, vice-président de la Fédération française de pelote basque, a annoncé le lancement de la prochaine compétition internationale intitulée Fronton 2020, avec un Trophée spécial du président du Comité international olympique, au Haillan (en Gironde), du 27 octobre au 2 novembre. Cette Coupe du monde réunira pas moins de neuf nations autour de six spécialités de la pelote basque.
Pour développer la pratique de la chistera à l’école, avec le souci de diminuer son coût de fabrication, Pierre Péré a imaginé un outil complet d’apprentissage, nommé « Xister », réalisé en PVC, permettant le contrôle complet d’une balle légère et bondissante, en toute sécurité pour les enfants. C’est ainsi qu’on joue au xister à Lille, Valenciennes, Rennes… et bien sûr dans les Pyrénées-Atlantiques.
L’infatigable chantre de la pelote basque a également un autre projet en tête, plus ludique et pédagogique, dont il réserve encore le secret.
En guise de conclusion, l’auteur a livré, avec beaucoup d’émotion, quelques extraits de son prochain ouvrage sur « Le Chistera yoko garbi », en souhaitant que les jeunes goûtent, un jour, « à l’ivresse d’une finale, privilège rare, un jour hors du temps… (où) vous n’êtes plus un humain, mais un pelotari ».

source : http://www.sudouest.fr/2013/10/26/le-chantre-de-la-pelote-basque-1211255-4416.php
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